TIMELINE
In 2006, Prof. Carla Rossi initiated the "Biblioclasm & Digital Reconstruction" project, which was later implemented with the development of a specialized program (source: https://archivalia.hypotheses.org/28491). Starting from 2016, with the support of various teams over the years, Prof. Rossi has successfully restored approximately two hundred fragmented manuscripts.
On October 20, 2022, Prof. Rossi reported to the TPC (Carabinieri Heritage Protection Command, Antiquities Division) a network of biblioclasts who engage in the illegal trade of intact medieval manuscripts. These individuals purchase manuscripts from compliant dealers, dismantle them, and sell the fragments at exorbitant prices on the antique book market, often with the assistance of willing experts. This action is in violation of two articles of the Italian Cultural Heritage Law, Article 20, Paragraph 1, and Article 30, Paragraph 3. Prof. Rossi also filed various other reports with the foreign division of the TPC, concerning the fragmentation of French and German manuscripts. One of these reports involves a manuscript referred to as the "Book of Hours of Louis de Roucy," which was dismantled in Germany in the autumn of 2009. The pages of this manuscript were subsequently resold with the involvement of Peter Kidd in Great Britain. The TPC's investigations are currently ongoing.
On December 20, 2022, Prof. Rossi published an exposé article (source: https://www.aboutartonline.com/manoscritti-medievali-europei-a-prezzi-stracciati-sul-web-un-appello-per-la-tutela-di-beni-culturali-tra-i-piu-preziosi/) on the online magazine AboutArt. In this article, she aimed to garner support from her colleagues and interested parties. Prof. Rossi notably highlighted the dismemberment of an Italian manuscript that still bore labels indicating its origin from an Italian library when it was sold in Germany. Two days later, Peter Kidd, an independent collaborator of auction houses and biblioclastic merchants, obsessively launched an extremely virulent defamatory campaign, which occurred between Christmas and New Year's 2022 and persisted in an obsessive manner in the following months, through his social media blog and Twitter. It is likely that this campaign had been planned in advance (see www.receptio.eu/receptiogate).
Explore these enlightening sessions at the University of Barcelona https://webs.uab.cat/occita/conferencies/ where the discussion by Prof. Rossi centers on the critique of biblioclasts and delves into Peter Kidd's role in these dismberments.
Below, the following are made public:
1. Video OProM vs Fragmentarium
2. Statements of many professors outraged with the SNSF for the misinformed accusations raised against Prof. Rossi.
Here below is the letter sent by Dr. Malinka Velinova from the University of Sofia to the SNSF, a letter that the entire serious scientific community endorses.
3. The official OProM statement
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Madame, Monsieur,
Maitresse de conférences d’histoire de la langue française au Département d’études romanes de l’Université de Sofia « St Clément d’Ohrid », docteure de l’Université Paris – Sorbonne (Paris IV) depuis 2015, enseignante qui anime un cours sur le livre au Moyen Âge français pour les étudiants en lettres françaises, je me permets d’exprimer à votre intention mon profond étonnement de tout ce qui arrive ces derniers mois à Mme Carla Rossi, philologue médiéviste de renom à l’échelle internationale, spécialiste non seulement excellant dans le domaine des manuscrits occidentaux du Moyen Âge mais aussi – et surtout, parce que c’est très rare de nos jours ! – dévouée à la profession au plus haut degré, luttant notamment contre l’activité criminelle de ceux qui détruisent les manuscrits par démembrement pour des buts lucratifs personnels, et faisant tout son possible – de manière bénévole ! – pour préserver l’héritage historique et culturel de l’Europe et de l’humanité, en luttant aussi dans le même temps contre l’ignorance qui s’impose de plus en plus, y compris parmi les soi-disant spécialistes et professionnels (leur expliquant par exemple ce que c’est qu’un fragment d'un manuscrit médiéval).
J’ai contacté la Professeure Rossi il y a quelques mois, impressionnée par la qualité et l’envergure de ses recherches, de ses publications et de son projet de reconstruction numérique de manuscrits démembrés. Quelle a été ma surprise d’apprendre peu après qu’elle était victime d’accusations absurdes de plagiat (touchant à des notions des plus élémentaires de culture générale) et de toute une campagne diffamatoire des plus ignobles, se servant de moyens d’agression psychique et physique ! Et tout ceci en Europe, cette Europe qui se félicite des fondements stables de sa démocratie, de la défense des droits de l’homme, de sa société reposant sur la justice, l’intégrité de la personne, l’éducation...
Mais ce qui m’a rendue, et me rend toujours, perplexe par-dessus tout, c’était d’apprendre tout récemment que le Fonds national suisse de la recherche scientifique, au lieu de défendre la Professeure Rossi, en mobilisant tout le potentiel dont il dispose, en particulier scientifique, de ses experts, ce qui à mon sens lui incombe par défaut, vu l’inconsistance flagrante des accusations contre elle, avait curieusement pris le parti opposé.
Prendre le parti de ceux qui accusent Mme Rossi de plagiat par ces arguments des plus stupides, correspond non seulement à une ignorance crasse mais aussi à un esprit criminel. J’ose donc espérer qu’il ne s’agit que d’un simple malentendu survenu lors la prise de cette position par les représentants du Fonds.
J’ose espérer, Madame, Monsieur, que vous reviendrez sur votre position, qui ne vous fait pas, pour le moins, honneur, ni du point de vue de l’éthique de la communauté scientifique ni du point de vue du professionnalisme de vos experts, qui, comme l’a montré dans le détail Mme Rossi, égale celui des moins instruits, n’ayant aucune notion de culture générale.
En attendant votre autodémenti et les excuses publiques, devant la communauté scientifique internationale, adressées à la Professeure Carla Rossi, je ferai de mon mieux pour faire connaitre dans le détail à tous mes collègues, en Bulgarie et à l’étranger, ce qui arrive à une de nos collègues parmi les plus dévoués d’entre nous.
Sincères salutations,
Malinka VELINOVA
Docteur en Linguistique
Maître de conférences en Histoire du français
Université de Sofia "Saint Clément d'Ohrid"
2. STATEMENTS
3. Official OProM statement
Mesdames et Messieurs du Fonds National Suisse,
Nous nous adressons à vous en tant que comité scientifique de l'Organisation pour la Protection des Manuscrits Médiévaux (OProM). Nous avons examiné en détail vos accusations à l'encontre d'une éminente chercheuse mondialement reconnue, la Professeure Carla Rossi (actuellement "Visiting Expert" en histoire de la miniature médiévale à l'UniSalento, attachée à la chaire de la Prof. Speciale). Notre première réaction a été : "Les Suisses ne connaissent pas le vocabulaire artistique et accusent de plagiat ceux qui l'utilisent correctement !" Malheureusement, la question est bien plus grave et doit être portée à l'attention du public et de la communauté internationale.
L’OProM est prête à engager une action en justice internationale contre le Fonds National Suisse pour les raisons suivantes :
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Par ignorance manifeste, le Fonds National Suisse a participé au massacre médiatique (et physique) d'une éminente chercheuse qui jouit depuis 30 ans de l'estime de la communauté scientifique internationale.
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En accusant la Professeure Rossi de plagiat, avec une phrase qui est incorrecte d'un point de vue scientifique, à savoir : " The titles of the miniatures in Rossi 2022 are identical to the titles in the blog. [Trad. Les titres des miniatures dans Rossi 2022 sont identiques aux titres du blog] ", vous accusez l'ensemble de la communauté scientifique qui utilise les termes tels que "Annonciation", "Visitation", etc., de plagier le blog de Peter Kidd. Nous tenons également à souligner qu'aucune langue ne pourrait qualifier ces éléments de "titres", car ils sont des "denominations" ! Cela révèle déjà l'ignorance flagrante des prétendus experts du Fonds National Suisse, qui n'utilisent même pas le vocabulaire correct dans leurs accusations absurdes.
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Le FNS finance depuis des années, par l'intermédiaire du projet Fragmentarium, ceux que la Professeure Rossi a dénoncés pour collusion et complicité avec les marchands d'art qui détruisent les manuscrits médiévaux, portant ainsi atteinte au patrimoine culturel européen. Le FNS soutient et finance une mauvaise conduite scientifique de la part des collaborateurs de Fragmentarium, qui classent comme des fragments ce qui sont en réalité des feuillets de manuscrits démantelés à des fins lucratives. Compte tenu de l'ignorance de la commission du FNS, il est bon de rappeler ce qu'est un fragment et ce qu'est un feuillet découpé à des fins lucratives. Un fragment est un morceau d'une œuvre d'art, en l'occurrence un manuscrit, qui s'est détaché de l'œuvre d'art au fil du temps pour des raisons naturelles. Un feuillet découpé d'un manuscrit N'EST PAS un fragment, et c'est une mauvaise pratique scientifique de le cataloguer comme tel. Au contraire, il convient de préciser son origine exacte, comme le fait la Professeure Rossi, qui réintègre numériquement les folios dans le manuscrit d'origine qu'elle restaure virtuellement.
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Comme l'a justement souligné la Docteure Malinka Velinova de l'Université de Sofia (sa lettre en bas de page, et publiée sur notre site web www.oprom.eu/snsf), la Professeure Rossi dénonce depuis des années cette mauvaise pratique scientifique, et il n'est pas anodin que Lisa Fagin Davies, une chercheuse américaine médiocre qui collabore avec Fragmentarium et tire profit du démembrement de notre patrimoine européen, ait inventé le hashtag "receptiogate" sur Twitter et ait régulièrement envoyé des courriels de menaces à la Professeure Rossi.
En conclusion, il doit être clair pour le FNS que nous, membres de l'OProM, ainsi que de nombreux collègues d'universités internationales, sommes prêts à porter le Fonds National Suisse devant la Cour européenne des droits de l'homme , la Cour internationale de Justice · la Cour de justice de l'Union européenne en intentant une action en justice, tout comme nous l'avons fait en signalant le cyberharcèlement de Peter Kidd, qui a envoyé une série de courriels délirants et menaçants au Professeur Martin Aurell (www.oprom.eu/mefaitscontrenous).
Veuillez, par décence, répondre à cet e-mail en confirmant sa réception, car vous n'avez pas répondu aux e-mails que nous vous avons envoyés individuellement.
Cordialement,
Le comité scientifique de l'Organisation pour la Protection des Manuscrits Médiévaux